L'évolution
L’évolution est le processus par lequel, au cours des âges, se succèdent et s’engendrent, tout en variant, les espèces végétales et animales. L’évolution est la continuité des êtres vivants dans une dissimilitude orientée. L’évolution, n’est pas une théorie mais un fait. Tant de preuves ont été produites en sa faveur que cette affirmation s’impose.
Preuves de l’évolution
Preuves paléontologiques
Ce sont les plus fortes, car elles donnent l’image de ce que fut l’évolution
réelle au cours des temps. Les chimistes et physiciens ont livré au
paléontologiste les techniques qui lui permettent de dater les fossiles. On
constate que, dans leur ensemble, les deux règnes animal et végétal sont allés
de formes simples à des formes de plus en plus complexes.
Preuves embryologiques
L’étude comparative des embryogenèses a révélé des faits démontrant l’existence
du processus évolutif. Au cours de son développement, l’animal passe rapidement
par les états embryonnaires de ses ancêtres. De cette constatation, Ernst
Haeckel (1866) a tiré la loi biogénétique fondamentale , que Thomas Huxley a
énoncée avec esprit sous la forme que voici: tout animal durant son
développement embryonnaire grimpe à son arbre généalogique, c'est-à-dire que
l'embryogenèse reproduit la phylogenèse.
Rappelons que la loi se trouve parfaitement applicable aux Mammifères: au cours
de leur ontogenèse, ils sont d’abord morula, puis blastula et gastrula que
déforme un ample lécithocèle (cavité pleine d’un liquide nutritif). Leur neurula
rappelle singulièrement celles des Amphibiens et des Reptiles, les fentes
branchiales et arcs branchiaux sont reconnaissables et présents, mais les fentes
ne s’ouvrent pas, et le matériel cellulaire qui les forme participe à la
construction du cou et à la genèse de glandes endocrines (thyroïde,
parathyroïdes, thymus). L’ébauche du cœur est tubulaire et courbée en S à la
manière d’un cœur de Poisson; le rein est d’abord un pronéphros, puis un
mésonéphros et enfin un métanéphros. Tous les embryons de Vertébrés ont la corde
dorsale des Amphioxus et des Agnathes; autour d’elle se moulent les vertèbres.
Ces faits sont inintelligibles si l’on ne reconnaît pas une parenté, une
communauté d’origine aux animaux qui, au cours de leur développement
embryonnaire, possèdent les mêmes ébauches organiques et passent par les mêmes
stades.
Unité de composition chimique
La biochimie a démontré que tous les êtres vivants sont composés de cytoplasme
et d’une ou de plusieurs molécules d’ADN (acide désoxyribonucléique) qui code
l’information et assure sa réplication; sa distribution égale, tant quantitative
que qualitative, est opérée par la mitose équationnelle. La microscopie
électronique a apporté la preuve que tous les êtres vivants cellulaires
possèdent les mêmes organites, à savoir noyau avec chromosomes et nucléole,
mitochondries, ergastoplasme, appareil de Golgi, ribosomes. En outre, la
biochimie a prouvé que vingt acides aminés ont formé les structures protéiniques
de tous les êtres vivants.
Le darwinisme
C'est une des théories expliquant l'évolution des espèces vivantes, elle fut élaboré à partir de
1831 par Charles Darwin ; il rendit sa théorie public en 1858 . La théorie de
Darwin dit que tout les êtres vivant ont subit et subissent une évolution
causée par 2 facteurs : les mutations et la sélection naturelle, c'est-à-dire
que si un
individu d'une quelconque espèce acquière une caractéristique grâce à une
mutation qui le rend plus adapté à son environnement et lui facilite ainsi sa
survie ce caractère sera sélectionné par la nature car l'individu qui le porte
est avantagé et pourra avoir plus de descendance a qui il transmettra cette
mutation. dés le début sa théorie a souffert de multiple critiques, la plus
sérieuse fut celle d'explique l'hérédité des mutations, car alors on ne
connaissait pas les lois de la génétique, découvert en 1866 par Mendel et publié
en 1900. De la fusion de la génétique et du darwinisme naquit le néo-darwinisme
qui peut être résumé par 3 idées essentielles :
1. l'évolution est le fruit d'une modification progressive et continue des êtres
vivants au cours des générations ;
2. la reproduction implique une hérédité : le matériel héréditaire (les gènes)
subit, au niveau moléculaire, des modifications par mutations, aboutissant ainsi
à une grande diversité ;
3. le mécanisme central est la sélection naturelle qui opère au niveau des
populations en sélectionnant les individus les mieux adaptés à leur
environnement.
Considérons une culture de bactéries à laquelle nous ajoutons des antibiotiques
: la plupart des bactéries vont mourir, mais quelques unes vont survivre à cette
épreuve, les bactéries
survivantes étaient prédisposées à survivre aux antibiotiques grâce à une
mutation favorable et ainsi
ces bactéries repeuplerons notre boite de petri.
Mais malgré toutes les nouvelles découvertes, certains faits défiaient le darwinisme, celle ci affirme que seul l'individu le plus apte survit et est sélectionné par la nature alors que le faible disparaît, le paon mâle nous offre un bon contre exemple, plus un paon a une longue queue plus il est sûr d'avoir une descendance et ceci malgré que sa longue queue n'est pour lui qu'un handicap car elle le rend plus vulnérable à ses prédateurs, ce qui prouve que le but n'est pas de survivre mais de procréer, donc Darwin faisait fausse route, c'est ainsi que la sociobiologie complète la théorie de Darwin en affirmant qu'il n'y pas sélection de l'individu le plus apte mais du plus prolifique.
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